TMB 2022 ( Courmayeur – Chamonix)

La semaine de l’UTMB est un peu particulière dans l’année, une affluence record dans la vallée de Chamonix, le « Disneyland » de la montagne. Du monde partout, sur tous les chemins, tout le monde court sur les sentiers et les équipes de secours sont sur le qui-vive devant les comportements et l’affluence. Bon et bien c’est la semaine que j’avais choisi pour faire notre TMB 2 , suite et fin de notre tour du massif.

1 èr jour de notre trek, orienté logistique, parking à Chamonix/Planards car en cette semaine les places sont chères. Traversée en bus vers Courmayeur, puis vers le Val Ferret.

Descente vers le camping des Grandes Jorrasses et début de notre trek par la remontée vers le TMB en balcon jusqu’à Arnouva via le refuge Bonatti pour une pause café . Tout le sentier est déjà balisé pour la CCC et L’UTMB, mais il n’y a pas encore beaucoup de monde.

La remontée sur le refuge Elena c’est fait en mode course de côte, pour certains d’entre nous qui avaient envie d’en découdre ( certainement l’inactivité de la matinée) et c’est Philippe qui a réglé tout le monde. Pour le refuge, il est bien mais on est en-dessous des standards italiens mais idéalement placé sur notre parcours puisqu’au pied du grand col Ferret

L’ascension des 500m a été avalé en un peu plus d’une heure pour les premiers d’entre nous, un peu de rythme quand même. Au col frontière entre Italie et Suisse l’ambiance est festive puisqu’il attendent l’arrivée des premiers coureurs de la CCC vers 12h. Nous redescendons vers la Peule pour un café.

Pour descendre à Ferret nous empruntons le parcours de la CCC, beaucoup plus sympa que l’itinéraire du TMB : à retenir. Arrivés à Ferret j’avais prévu de prendre le bus pour un transfert à Champerret car le parcours ne présente pas un grand intérêt . Une pluie soutenu a accompagné ce transfert et nous sommes rattrapés par les premiers de la CCC à la Fouly.

A partir de Champex on remonte vers le relais d’Arpette en suivant la bisse éponyme : magique. Le relais ressemble plus à un hôtel plus qu’un refuge mais c’est très sympa.

Samedi nous voilà parti pour ce qui s’annonce comme la grosse journée de notre demi tour. Départ avec 15 mn de retard sur mon tableau de marche, ce qui me tend un peu dès le début. La montée est soutenue et les dernier 250 m sont assez dur, des gros blocs parfois pas très stable. Je pense qu’avec de la neige ça passerai mieux , et c’est vraiment l’endroit où il faut arriver à se faire mal. J’ai poussé ( au sens littéral du terme) les derniers pour arriver en haut, la fenêtre d’Arpette ça se mérite un peu, 3h45 d’ascension au lieu des 3h prévu. Redescende vers Vesevey pour le pique nique. Redescente vers la buvette des glacières du trient (attention pas d’eau….ou en bouteille, le suisse est pragmatique on a dit) .il est déjà 15h et il nous faut repartir car il nous reste 3 h de marche pour arriver au col de la Balme….

La montée au chalets des Grands est très régulière et assurée par Grégoire le stagiaire que l’on a récupéré la veille assure le rythme, tout en douceur. A partir des Chalets et si le chemin semble plat sur les courbe de niveau, il n’en ai rien et il faut bien compter 1h50 pour un bon marcheur pour rejoindre le refuge du col de la Balme.

.Voyant le groupe progresse lentement, je suis parti avec un petit groupe pour contacter le refuge de notre retard à venir. Même s’il n’est pas roulant, ce chemin est magnifique. Donc nos arrivés au refuge ce sont étalées de 18h30 à 19h20.

Une grosse journée de presque 1 700 m + et 1 100 m- , bon c’était vraiment dur pour certain mais tout le monde y est arrivé. Mais la marche était haute…

Le refuge du col de Balme averti sur son site, qu’il n’est pas à confondre avec le refuge de la Balme aux Contamines , aucun risque, d’un côté on refuse d’allumer un feu un jour de froid humide ( refuge de la Balme a déconseillé) et de l’autre Riton qui accepte de décalé l’heure du dîner pour attendre les derniers, fait tout pour vous faire plaisir ( le Refuge du col de la Balme) et avec une 20 de places seulement, mon coup de cœur sur ce TMB très mercantile.

Pour le dernier jour , l’idée c’était de faire l’Auiguilette de Posettes et apres Tre les Champs, et après advienne que pourra en fonction des force (ou pas);en présence. A ce petit jeu on part pas aux aurores bien sur ( compte tenu de la journée de la veille) mais pour une journée annoncé cool. Arrivés au village du Tour on prend l’option pour les Chemin sur la « courbe de niveau ». On avait prévu de descendre vers Chamonix par les chemins mais finalement nous sommes remontés jusqu’à la Flegere pour redescendre sur Cham.

Si je devais conclure ce chapitre sur le TMB, je dirai que cette partie avec l’option Fenêtre d’Arpette , on a atteint les limites du groupe aussi nombreux (differences de niveau importantes) de ces options montagnes, mais je suis très content d’avoir mené ce groupe sur cet itinéraire exigeant et que tout le monde ai fait l’effort de ce passage.

Conseils habillement pour les Raquettes

On me pose souvent cette question : comment faut-il s’habiller pour faire de la raquettes ?

Une seule réponse, ça dépend du temps et de votre rapport au froid…attention contrairement aux idées préconçues, la raquettes est un sport très actif plus proche du ski de fond que du ski alpin (au moins pour l’habillement) … voici quelques basiques en commençant par le haut.

La tête : le bonnet est l’élément indispensable du bon « raquetteurs ». 30 % de la chaleur du corps part par le tête, donc préserver sa tête est essentiel, et peu importe la forme: ludique, en laine, façon péruvienne (ce qui reste pour moi le must) ou le bonnet publicitaire, il faut se couvrir la tête.

les yeux et la crème solaire , essentielle, ça fait partie du fond de sac à avoir obligatoirement. Même par des jours blanc, les ultra violet passent la masse nuageuse et il est fréquent de se retrouver avec le visage qui nous chauffe après une journée sur la neige . Les lunettes de soleil c’est la même chose, obligatoire

Pour le haut du corps suivre le concept de la pelure d’oignon, à savoir la superposition des couches, qu’on met et qu’on enlève en fonction de l’effort produit. On parle alors de couches : (d’où aussi l’importance d’avoir un sac à dos). Ce qu’il faut savoir c’est qu’ on produit de la chaleur lorsqu’on fait un effort, et c’est l’air contenu entre nos différentes couches de vêtements qui va nous tenir au chaud et donc il faut éviter les coupes trop « fit » pour justement créer des couches d’air à réchauffer.

  • la 1erè couche la plus proche du corps, est un tee shirt à manche courte ou longue en fibre permettant le transfert d’humidité (synthétique ou laine mais le coton est à évier en hiver) le must étant la laine mérinos aux vertus isolantes et anti bactériennes.
  • la 2émé couche est une polaire ou un veste en plume (très isolante mais qui ne supporte pas l’humidité). ou un sweat mais surtout une couche qui laisse des espaces aérés.
  • la 3éme couche est la couche extérieur donc une veste avec un membrane imperméable (Gore tex, MP+, Sympatex, Event) mais d’une imperméabilité > 15000 schmerber (1 Schmerber = 1 mm colonne d’eau = 0,1 mbar) et respirable < 10 RET ((Résistance Evaporative Thermique).

Les mains le principes est le même que pour le reste du corps : superposition des couches, avec les jours de beau temps des gant de soie puis une paire plus épaisse et les jours de tempêtes des sur-moufles imperméables

Le bas : pantalons en stretch (ou même collant de course les jours de beau) avec si on veut un collant chaud en dessous mais on a rarement froid en bas en raquette, les quadri produisent pas mal de chaleur. Un surpantalon imperméable les jours de pluie (mais dans ce cas le mieux c’est de rester à la maison parce que quand ça mouille en bas c’est que tout le haut est bien mouillé). Les bonnes tenues sont celle adaptées au sports actifs (randonnée, ski de fond, ski de randonnée, alpinisme) et à proscrire les combinaisons de ski (sauna assuré au bout de 30 mn) et comme on s’hydrate beaucoup en raquettes c’est vraiment pas pratique en cas d’envie pressante.

Les chaussures : les mêmes que l’été en montagne: semelles crantées, tige haute et surtout qui tiennent la cheville, sont à proscrire les snowboots, bottes imperméables, car elles n’ont aucune tenue de la malléole.

Week end en Beaufortain

La période est inédite depuis le jeudi et l’allocution du président Macron, qui nous prévient qu’a partir de lundi le télétravail allait être la régle préférentielle, et la réduction des allers et venus allait être la norme.
De 13 inscrits au départ nous sommes partis à 10, les autres étaient réquisitionnés par la crise du Corona virus sur Lyon, vous verrez que ça aura une importance pour la suite de l’histoire.
Arrivés à Hauteluce, nous avons rejoint le hameau de la Grange, point de départ de notre randonnée du jour.
La neige est bien présente en bas mais dès les premiers mètres d’ascension elle fait cruellement défaut . Les 200 premiers mètres de dénivelée se feront sur la terre d’un sentier bien raide et bientôt nous atteignons les premiers chalets d’alpage, et enfin la neige.

Les chalets du Beaufortain sont magnifiques, avec des sous bassements en pierre, qui accueillent l’habitation et l’étable, puis à l’étage le grenier à foin, isolant l’habitation et apportant le foin d’hiver pour le fourrage des bêtes. Et on a bien sûr vu les fameuses pentes des toitures à 25° pour garder la neige, qui assure son pouvoir isolant.

Donc au final un dénivelé positif de 750 m pour arriver au col pour un pique-nique bien mérité au soleil et sans vent, un pur moment de plaisir dans ces périodes agitées. Notre repas a été accompagné de la conversation d’un tétra lyre, que nous n’avons pas vu mais bien entendu

Pour l’après midi, descente par le lac de la Girotte, par un sentier bien pentu qui fini dans le cour du Dorinet naissant . La neige bien transformée et lourde a bien pesée sur les jambes. Si bien qu’arrivés au hameau de Belleville, la bière salvatrice nous a permis de reconstituer les réserves hydriques misent à mal par une descente raide.

Transfert vers le refuge de Lachat qui nous accueille pour la soirée. Le refuge de Lachat n’a que le nom de refuge. C’est un hôtel avec 2 dortoirs. La discipline y est militaire (mais pour un refuge c’est normal), le repas correct sans être extraordinaire (pour l’extra il faut aller en Italie) et surtout l’incitation aux prestations complémentaires incessantes. Donc en période d’épidémie le logement en dortoir n’était certaine pas l’idée du siècle, mais impossible de savoir à l’avance que nous aurions ce problème.

Mais que dire de l’attitude du tenancier (oui y a du Thenardier dans ce Mr) qui m’a facturé les 3 places des personnes qui ne sont pas venues, pour de très bonnes raisons, rappelons le. Ce gérant-propriétaire qui se réfugie derrière le contrat signé, pour les facturations des non-présents, en dit long sur la cupidité, le manque d’esprit civique, et la vision à court de cette personne. Je vous le dis : du vrai bon con. Sa compétence dans le domaine de l’hôtellerie savoyarde et le plumage du client fait certainement autorité mais son opinion sur la réalisation du contrat je lui conseille de l’utiliser en suppositoire (réplique empruntée et librement adaptée aux tontons flingueurs)

Pas mal la vue

Pour le reste, le premier ministre a décrété le Samedi soir la fermeture de tous les établissements accueillant du public, et doc des stations de ski. Donc la randonnée de dimanche c’est faite sans rencontrer personnes, jusqu’aux pistes de ski de fond (ils avaient tracés la veille au soir car la nuit allait être froide).

Donc personnes sur les pistes, face à un panorama du massif du Mont Blanc de rêve (Aiguilles de Bionnassay, Dôme de Miage, Aiguilles de Tré la Tète etc..) un soleil radieux, une compagnie au top de sa forme (pourvu que sa dure) et un vrai bon moment partagé ensemble loin des tumultes de la ville et de notre Thenardier.

Le retour à notre point de départ (chez Thénardier je le rapelle) par un dédale à travers les bois de toute beauté, où nous avons trouvé une bande de jeunes gens fort sympathiques, qui avaient fait des igloos pour le we. On sentait de la joie ,de la bonne humeur et aussi de la fierté d’avoir réussi leur village-igloo. Et ils pouvaient être fier, parole d’ancien chasseur alpin, il y en avait de très beaux.

Avant le retour à Lyon (avant la fermeture des bureaux de votes) passage par la cave coop de Beaufort pour faire le plein de fromage.

Ne gardons que le positif du WE: il a fait beau, nous étions entre gens de bonne compagnie, le spectacle a été superbe, et comme d’habitude on a pas vu passé le temps, que demander de plus…

Raquettes au Lac Achard

En cet hiver 2020 il deviens difficile de trouver des endroits où faire de la belle raquette tant ce début d’année est doux .

Il faut aller haut et encore en fonction de l’exposition, on est pas sur d’avoir de la neige en quantité. Et donc j’avais choisi de partir du Plat d’Arselle pour monter jusqu’au lac Achard. Comme le groupe était restreint et de qualité (en grande forme), à la montée on a fai una variante jusq’au Rocher de l’Homme pour avoir une vus sur la vallée de la Romanche, mais bon il y a beaucoup de vegetation….

Catherine et Odile profitent de la fraicheur

Le reste de la montée s’est fait sans encombre mais avec beaucoup de monde, entre skieur, randonneur, marcheur du dimanche, et raquetteurs les 2 ressauts de la montée affichaient complet, et donc passé ces 2 passages nous nous sommes écartés de la masse. L’idée était de dépasser le Lac et monter jusqu’au Col de l’Infernet et même sur ses lacs supérieurs. les premières glissades ont été créditées à Marie et Catherine pour unede belles figures sous le Col.

Pique nique au soleil et tout seul face à la Crête du Droffier, le Tallefer, La Botte, le Grand Galbert, au loin le Mont Aiguille, splendide.

Redescente sur le sentier de la face sud de la Lauze ou la neige devient rare et la descente hors sentier quelque peu hasardeuse….mais bon avec de la bonne humeur et de la volonté on y arrive toujours. Retour au plat d’Arselle pour une bonne bière où le bistrot était complétement désorganisé et ou on a attendu presque 1 heure….à déconseiller

Tour du Queyras 2019

Tel était l’intitulé de ce tour, qui devait partir et revenir à Ceillac en 4 jours et 3500 m de dénivelé plus tard.

En terme de dénivelé et de nombre de jours de pratique le contrat a été respecté, mais pour le reste tout à changer ou presque sur le contenu. Le matin du départ, les prévisions météo étaient vraiment passées à l’orage en fin de journée, et donc j’ai proposé un parcours en étoile en gardant les hébergements réservés, Maljasset, Col Agnel et St Veran. Donc départ vers midi (et oui il faut bien 4 heures de Lyon pour aller dans le Queyras) du Melezet à Ceillac pour aller à Maljasset via le lac St Anne et le col Girardin.

Dès le premiers lacets, Michel me fait remarquer que les semelles des chaussures de Clement, commencent à s’ouvrir (c’est de famille Juanito m’a fait le même coup fin Juin à Pralognan) et donc on « opère » (opération breveté Bastien) les chaussures au col Girardin avant la descente sur le hameau.

Le sentier est assez « technique », surtout en début de parcours, et avec Marie F qui craint les passages vertigineux, tout le monde prend quelques précautions d’usages pour la descente. Les marmottes nous passent presque sous les pieds tellement il y en a.

Le col de Girardin est à 2 699 m (et non pas 2 700 m) et nous regagnons les mélèzes juste au-dessus de Maljasset. Arrivé au hameau nous passons la nuit au refuge du CAF, qui a été refait à neuf au niveau des sanitaires et des chambres depuis mon passage il y a 35 ans (j’ai passé 1 mois au camp d’été des chasseurs alpins) et plus tard avec Stef et les filles.

La tartiflette du repas du soir a permis de reconstituer nos réserves perdues dans la montée. Nous sommes tous dans un dortoir, et la première nuit est toujours un peu compliquée pour bien dormir, souvent lié à l’altitude.

Pour le lendemain, j’avais prévu d’aller au refuge Agnel via les cols Longet, Blanchet et Chamossière mais avec notre changement de programme, retour à Ceillac via le col du Tronchet (2 656 m) pour que papa et maman Guerrero et leur progéniture puisse ré-investir dans des chaussures (y a des limites aux réparations élastho). Donc l’après-midi pendant que la « Guerrero-chaussure connection » dévalise les magasins de Ceillac, nous partons avec Marianne, Odile, Nicole, Marie, Meryem et Michel à l’assaut des ravines des Aiguilettes, un chemin magnifique qui se perd au-dessus de la Via Ferrata de Ceillac, avec une vue imprenable sur la vallée .

Toute la troupe devant les col Longuet, beau mais frais…

Le soir transfert vers le Col Agnel où nous sommes attendus au refuge éponyme par contre on sent bien qu’ils ont une clientèle captivecar ils ne font aucun effort pour l’accueil. Le lendemain matin Clement étrenne ses nouvelles chaussures par la montée courte mais sérieuse du col de Chamoussière à presque 2900 m, il faut dire que tous les cols autour de cette vallée sont très élevé comme d’ailleurs l’altitude moyenne de notre trek (toujours au dessus de 1900 m). Passage par le Col de St Véran avant la descente par les lacs Blanchet : magnifique. Une pause bien méritée au refuge de la Blanche et retour par le Col de Chamoussière pour atteindre le refuge Agnel et St Veran par la route.

En arrivant à St Veran nous sommes bloqués par une compétition d’aéromodélisme, qui nous oblige à prendre une bière (bien mérité quand même ) à Molines. Le refuge des Gabelous où nous passons la nuit est de toute beauté arrangé avec gout, au diapason du village et de ces célèbres cadrans solaires.

Pour notre dernière journée de randonnée, et compte tenu de notre modification d’itinéraire cela nous permet de faire un transfert vers Brunissard par allez voir les chalets de Clapeto par le col du Cros. Le chemin de départ a été changé à cause d’une traversée de couloir d’avalanche, mais « a cœurs vaillants rien d’impossible » et nous suivons l’ancien chemin malgré l’absence de marquage ( il a été volontairement dé-balisé), pour retrouver le nouveau chemin après 300 m de dénivelé. L’arrivée sur le replat sous les crête des combes de la Roche est trés apaisant, et nous voyons de là nos premiers chamois du notre parcours. Du col du Cros montée azimut (tant il y a différentes pistes) vers le Col de Neal où nous faisons notre pique nique avant d’entamer la descente interminable par la montagne d’Agnelil, les chalets d’altitude de Clapeyto et les pistes de fonds de Brunissard. A la fin est une piste et je décide de faire du stop pour allez chercher le camion tant le sentier est sans intérêts.

Avant de se séparer (les Guerrero repartent par Vars) on partage un bonne bière au pied de l’Izoard. Retour en camion pour les lyonnais par l’Izoard (lunaire), le Lautarets (très peuplé) et la vallée de la Romanche toujours aussi triste et déprimante que le Queyras est lumineux et vivant.

Tour des Cerces – Thabor – Vallée Étroite

Tout démarre par un rendez-vous à Rajat….en retard, j avais un peu oublié que le matin sur Lyon y a de la circulation et donc on a pris un peu de retard …mais pour 4 jours en montagne y a des concessions à faire.

Direction Valfrejus pour 4 jours de randonnée avec des prévisions météo assez bonne pour une fin Août avec un programme sur 4 jours avec environ 4000 m positif et négatif et 75 km.

Pour ces 4 jours Carla et Gérard complète le groupe des « Randozen « ( Odile Leonard, Meryem , Nicole, MarieF, Marianné, Michel et Stef) .

Pour la première journée , le programme est assez léger puisqu’on monte au col de la Vallée Étroite pour redescendre au hameau éponyme en passant par le lago verde. Au dire des participants le rythme était vraiment cool au point qu’on c’est même arrêté faire une sieste au bord d un lac (visiblement c’est exceptionnel avec moi…même pas vrai😀). Au lago Verde Gérard et Marie se sont baignés. Bravo à eux parce qu’ il ne devait pas être très chaud. Arrivée à I Re Magi le super refuge franco-italien ou rien que l’apéro et le repas valent le détour, pour notre première nuit.

Le lendemain montée au col des Thures. C est un vallon magnifique avec de grandes pelouses idéale pour les troupeaux. La descente sur Nevache au milieu des cheminées des fées est de toute beauté. J’ ai hésité entre le vallon des Thures et le suivant mais c’était vraiment le bon choix, cette vallée est magnifique.

Contrairement à ce que le groupe pensait, il n’y a pas de centre commercial à Nevache, et pourtant Meryem et Gérard ont réussi à trouver quelque chose à acheter et on a dévalisé la boulangerie de Nevache. Un très joli village de montagne qui a su garder toute son authenticité.

Pause à l oratoire, une sieste et remontée le long de la Clarée. Splendide. C’est en montant au refuge du Chardonnet que nous avons eu les seules goutes de pluie de notre trek et en plus 3 goutes à peine, je n’ai même pas pris le temps de m’arrêter pour prendre ma veste imperméable.

Dans le hit parade des repas de notre tour, le refuge du Chardonnet se positionne très bien. Nous sommes logés dans le haut, sous le toit avec des lits et des rideaux et surtout des lampes individuelles, le luxe.

Départ le lendemain matin par un grand beau temps mais très froid. Pantalon, bonnet et même gants pour les plus frileux. Il fait 1 ou 2 degré donc ça sera négatif au col. J’ai pris l’option du chemin à flanc de montagne qui présente l’avantage de ne pas perdre beaucoup de dénivelé mais l’inconvénient d’un démarrage assez aérien et exposé. Mais tout le monde à surmonter sa peur et le froid ambiant ( les 500 premiers mètres sont à l’ombre)

Bon on était tous content de retrouver le soleil et un terrain un peut plus facile. Passage par le col delà Ponsonniere et le lac des Cerces. Pendant la montée au Col des Cerces, on c’est même fait dépassé par des cyclistes. Bon on allait pas vite mais quand même y a plus de respect…

Descente sur le lac rond et retour à la civilisation avec le « trafic » dominical vers le lac de la Clarée. Prise de photo de groupe et je ne sais plus à eu l’idée de faire une photo les pieds dans l’eau, mais ç’était très très froid ( voir la photo sur le site) mais un bon moment de rigolade.

Nuit au refuge des Drayere que l on m’avait déconseillé mais le gardien a changé et c’est vraiment un joli refuge avec un aménagement cosy et idéalement placé géographiquement. Bonne pioche.

Départ matinal, pour ce dernier jour. Nous passerons tout d’abord par le lac Rond en prenant soin de contourner un troupeau de brebis-chèvre avec l’inévitable « patou » grincheux. Montée jusqu’au col des Muandes point culminant de notre trek à plus de 2800.

Puis descente et remontée vers le lac Blanc, un bon parcours de montées de descente successives puis descente vers le lac du Peyron puis l’interminable descente vers Valfrejus .

Passage par là fromagerie de la caserne du Lavoir, avec une commerçante qui ne l’ai pas du tout et retour vers Lyon.

Tour du lac Leman en marche nordique par 2 lyonnais

COMPTE RENDU T2L : tour du Léman, THONON LES BAINS- THONON LES BAINS

En marche nordique pour Marc et odile l. ; 120 km et plus en 5 jours du 9 au 13 mai

Temps mitigé, pluie – beau temps pour nous accompagner sur les routes suisses et les chemins français ; des paysages agréables autour du lac, beaucoup d’oiseaux (cygnes, cormorans, canards divers et variés…)

Nous avons pris le bateau à aube entre MONTREUX et RIVAZ, passages dans les vignes du Lavaux (classées au patrimoine de l’UNESCO), villages typiques et propres, une entrée sympa à Lausanne devant le musée des jeux olympiques, La vue étant peu dégagée nous avons aperçu une fois le Mont Blanc ; nous avons apprécié l’exactitude des trains suisses !!!

25km /jour, 32 le dernier jour sous la pluie, ça use les souliers et les pieds…Marc et moi avons bien tenu le rythme malgré des nuits courtes (dortoir collectif à 100 dans un gymnase, je vous laisse imaginer…) et beaucoup de macadam

Une découverte à faire une fois, un défi à multiples facettes, une ambiance, un guide avec son style, des repas le soir et matin où tout le monde est en file indienne pour être servi. Voilà un raccourci du T2L 2018, j’allais oublier une belle médaille vous attend sous la flamme d’arrivée

Défi relevé, je préfère les randonnées montagne en petit groupe !… (Odile)

Marc et Odile L

Luberon : Opedette & Rustrel (ou inversement)

Le plus difficile dans les comptes-rendus, c’est de démarrage comme pour le week-end et l’heure matinale du départ de Bron (7 h un samedi on atteint les limites de l’humain). Direction le sud via Irigny et Montélimar pour la pause obligatoire (café oblige.)

Arrivée à Rustrel où les indigènes ont tout oublié (surtout les pancartes) sauf le sens du commerce (le parking des Ocres se paie à prix d’or, un vrai business model).

2014-10-04 11.20.49Départ pour le Sahara, les pendages de calcaire, rouges, oranges et jaunes sont vraiment uniques en France. Les carrières d’Ocres ont été exploitées jusqu’en1940 et depuis l’érosion fait son œuvre. .
Un pique-nique improvisé dans les carrières et ponctué par le célébré cake à Domy et le chocolat de Marie, nous permet de reconstituer nos forces avant le circuit de l’après-midi.

Départ pour un bon tour à travers la campagne surplombant les carrières, 200 mètres de dénivelé juste après le repas ça fait digérer. Les visages passent du rose au rouge avec une mention spéciale pour Agnès qui profite plus que les autres de la chaleur ambiante.

Bon, comme d’habitude la carte  n’est pas à jour (mais que fait l’IGN) et on se retrouve dans des endroits improbables (au milieu d’une ferme ou d’une propriété privée) ça semble inquiéter Meryem, qui s’enquiert de notre position régulièrement des fois qu’on se perde….

Retour vers les carrières et sur le point de vue sur les cheminées de Fées. Odile flirte avec le vide et Nicole fait des photos. Retour au départ sans oublier de transgresser les interdictions municipales d’aller faire des photos des cheminées des fées du bas. Et ça vaut vraiment le coup, regardez Jean (190cm face aux éléments) ou Michel qui tiennent la cheminée de grès.

En fin de journée nous regagnons le gîte et son propriétaire au top de la convivialité et du service. Comme on n’en a pas assez fait, on décide d’aller visiter l’Abbaye cistercienne du coin à 35 mn de marche aller

Après une douche bien méritée, Blandine et Chris nous ont préparé un super apéro pour leur « 25 ème» anniversaire : tapenade et blanc : le top pour finir la journée en beauté.

Un bon repas et tout le monde au lit.

Après un petit dej frugal et le sourire ravi de notre hôte, nous partons accompagné de Piano le chien vers les gorges d’Opedette. A nouveau quelques vicissitudes dans l’exactitude des relevés de l’IGN et nous voilà sur les bords des gorges ou le spectacle est vraiment splendide. Le cours d’eau à découper la couche calcaire tout au long des millions d’années d’érosion, et  même si ce n’est pas le meilleur terrain avec les bâtons, le spectacle vaut vraiment le détour.

Le tour complet est annoncé en 3 heures 30 et avec le terrain très caillouteux il nous faut bien tout ce temps (aujourd’hui pas de performance) mais dès que nous avons retrouvé des terrains plus « roulants » et sans ce concerter, tout le monde à accéléré. Ah l’ivresse de la vitesse …

Retour par le GR 4 jusqu’au gite de Chaloux puis passage par Simiande où nous avons fait la connaissance d’un ravissant commerce (en fait le seul ouvert) avec une patronne  haute en couleur, et on attend …Nicole qui doit négocier le fond de commerce.

Retour sur Lyon avec un bel embouteillage à Loriol (comme d’hab).

Petits conseils Randozen

Quelques conseils Randozen pour l’équipement

> Pour la tête
• Un bonnet. On perd beaucoup de chaleur corporelle par la tête (presque 25 % !), aussi un bonnet pour les soirées et les nuits fraîches est parfait.
• Un chapeau en toile foulard, une casquette…
• Lunettes de soleil et étui.

> Pour le buste : un seul mot d’ordre le concept pelure d’oignon (superposition de couches fines)
• première couche : T-shirts.
En hiver le coton est à proscrire car il sèche très lentement. Par contre l’été dans certaine conditions ça peut être un avantage car il retient l’humidité, mais il faut le changer dès qu’on s’arrête.
• T-shirts à manches longues.
On préférera les nouvelles matières qui évacuent la sueur vers l’extérieur et sèchent rapidement, alors que le coton reste humide et accentue la sensation de froid.
• Deuxième couche : type polaire.
• troisième couche : Veste.

> Pour les jambes
• Collants. Un collant en polaire qui ne serre pas est confortable et utile en complément de chaleur dans le duvet. Il peut même doubler le pantalon en cas de grand froid.
• Pantalon.Un pantalon Stretch ne limite pas les mouvements, il est idéal pour le trekking.
• Un bermuda long ou un pantacourt.
Dans la plupart des pays, les shorts sont à proscrire ; en revanche, un pantacourt (pour les hommes et les femmes) est généralement bien accepté des populations locales.

> Pour les pieds
• Chaussettes: « Qui veut aller loin ménage sa monture » il est primordial de changer ses chaussettes tous les jours, l’acide de la transpiration favorise les ampoules.
• Chaussures de randonnée:  Au-delà de la tige montante et de la semelle (qui protègent respectivement les chevilles et la plante des pieds), il est très important de ne pas partir en trek avec des chaussures neuves. Les ampoules aux pieds gâchent le plus beau des voyages.
• Sandales ou tongs : Pour le soir à l’étape, bien sûr. On peut aussi les glisser dans le sac à dos de la journée pour aérer les pieds à la pause de midi.

> Pour les mains
• Gants légers : polaire, Stretch.
Il en est de même pour les mains que pour le buste, favoriser le superposition de couche. L’air chaud est le meilleur des isolants

> Sac à dos
• Sac à dos de randonnée léger, 30 à 40 litres.
Un sac à dos de cette contenance permet de prendre ce qu’il faut pour une journée de trek : vêtement de pluie, vêtement chaud, petite pharmacie, gourdes, bouquins… Et éventuellement une partie du pique-nique.> Sac de voyage
• Sac de voyage souple sans roulettes, 70 à 90 litres.
Un sac souple est idéal pour ne pas blesser les animaux de bât ; en revanche, si le transport des bagages d’une étape à l’autre s’effectue en véhicule, il ne faut pas se priver de prendre un sac avec des roulettes, de loin plus pratique pour les déplacements dans les gares et les aéroports.> Sac de couchage
• Duvet-sarcophage.
• Drap-sac en soie ou en polaire.
Le drap-sac permet de ne pas salir le sac de couchage à l’intérieur, et apporte un surcroît de chaleur très sensible.
 > Tente.
Si une tente dite “trois saisons” est suffisante pour la plupart des destinations de trekking sous toutes les latitudes, il est préférable d’acquérir une “quatre saisons” si l’on souhaite randonner en hiver (neige) par grand froid (destinations nordiques) ou en altitude (treks himalayens).> Divers
• Bâtons de marche.
• Fil et aiguille.
• Trousse de toilette.
• Serviette.
• Pastilles pour purifier l’eau (Micropur ou Hydrochlonazone).
Le goût que donnent ces pastilles est supportable, mais si vous voyagez plus de trois semaines dans une zone où il faut traiter l’eau, l’achat d’un filtre céramique devient indispensable.
• Sachets plastiques de protection (type congélation).
• Couverture de survie (modèle renforcé).
• Gourde ou gourde flexible à pipette.
• Couteau.
• Lacets de rechange.
• Briquet.
• Papier toilette
• Appareil photo.
• Livres de voyage.
• Lentilles jetables ou lunettes correctrices de secours.
• Lampe frontale et piles.> Pochette antivol et documents
• Passeport (ou carte d’identité).
• Visa selon le pays.
• Carnet de vaccinations et indications médicales.
• Devises, carte de crédit.
• Contrat d’assistance et d’assurance.
• Papiers personnels.

Les autres conseils à lire
En cas de pluie sans vent, un grand parapluie type parapluie de golf est idéal en terrain dégagé. Il permet même, en le calant entre le dos et le sac à dos, d’avoir les mains libres pour prendre des photos ou lire la carte. En revanche, son utilisation devient plus problématique en terrain accidenté et en cas de vent.L’association d’une veste et d’un pantalon de pluie en tissu respirant comme le Goretex (laissant libres les mouvements) est idéale. La cape de pluie étant réservée aux pauses : abri parfait pour grignoter sous une pluie battante, ou protection intégrale pour monter la tente à l’étape.Un sursac pour recouvrir et protéger le sac à dos et son contenu est indispensable par temps humide. Beaucoup de sacs aujourd’hui en sont pourvus, sinon il est possible de se procurer un sursac amovible dans les magasins de sport.
L’utilisation de sacs de type congélation permet une protection totalement hydrofuge de l’appareil photo comme des documents papiers (passeport, billets d’avion, etc.)Une paire de sandales de marche est toujours utile, soit pour le soir à l’étape, soit en cours de randonnée pour le passage à gué des rivières. Elles servent aussi en cas de grosse ampoule pour pouvoir continuer à marcher.Le couteau suisse convient à tous les usages : ouvrir une bouteille ou une boîte de conserve, visser une dragonne de bâton… Il est de loin le plus universel (malgré l’inconvénient du poids).

Les bâtons de marche sont indispensables pour soulager les genoux dans les descentes et aider au rythme de la randonnée dans les montées. En revanche, il faut absolument marcher avec les deux pour respecter la symétrie du mouvement.

Une gourde-pipette permet de s’hydrater régulièrement sans pour autant poser son sac à chaque fois. Le seul inconvénient de ce système est que l’on se retrouve à court de boisson sans pouvoir l’anticiper. Une bouteille plastique de secours permet de palier ce désagrément.

La température de confort du sac de couchage est fonction du type d’hébergement et de la destination.
L’idéal est d’avoir deux duvets :
— un premier dont les températures de confort sont comprises entre – 5 et + 5 °C pour les hébergements en dur et les pays chauds ;
— un deuxième pour les pays froids et/ou les hébergements sous tente. Température de confort comprises entre – 15 et – 5 °C.
On peut aussi ajouter au premier duvet un sac de couchage en polaire pour augmenter le niveau de confort et de chaleur.

Les petits objets qui facilitent la vie pendant un trek ou un voyage :
– Un adaptateur de prise électrique (il n’existe pas de norme internationale en matière de prise électrique, aussi un adaptateur est-il indispensable dès qu’il faut recharger une batterie d’appareil photo numérique, un lecteur MP3…).
– Une deuxième gourde pour laisser le temps aux pastilles de purification de l’eau d’agir sans se priver de boire.
– Un briquet pour brûler le papier toilette.

Neige à thême

Faire un igloo et dormir dans son « home sweet home »

Apprendre à construire son abri selon différentes méthodes :
  • Méthode Inuit : c’est l’igloo traditionnel , solide et confortable
  • Méthode rapide : Née de l’apprentissage de la haute montagne, rapide à mettre en oeuvre et qui peut se révéler très utile sur le térrain.
  • Méthode où l’on s’adapte à l’environnement : On regarde autour de soi, et la nature, dans sa grande bonté, nous offre toujours la possibilité de nous acceuillir.

 

Se servir d’un DVA et recherche en avalanche

Apprendre à anticiper, agir, réagir et protéger devant une avalanche, c’est comme le vélo, ça s’apprend et lorsque ça arrive on est un peu plus préparer à faire face.

Trouvé !Tous les ARVA ne sont pas les mêmes mais les techniques de recherches sont communes aux analogiques et aux numériques à 2 ou 3 antennes, le principal c’est de savoir s’en servir, et être dans l’automatisme le jour où il faut s’en servir.

 

 

Trace de vie et adaptation de la nature

C’est en hiver que l’on peut facilement voir les différentes traces laissées par nos amis les aminaux.

Les traces folles du renard en maraude…le lièvre qui cherche sa nourriture quotidienne…ou qui échappe à son prédateur, chaque voie a son histoire qu’il nous sera possible de reconstituer.