Pic du Mas de la Grave et plateau d’Emparis

La Meije et le Rateau vue du Plateau D’Emparis

Le dernier WE avant le covid 19 était un bon souvenir pour tous mais je pense que ce périple au départ du Chazelet restera un bon et grand moment de l’année. Déjà par environnement, le village est logé au dessus de la Grave au pied du Lautaret avec comme decor les vallons de la Meije, juste magnifique, et pas une minute de ce paysage ressemble à l’autre, un pur moment de bonheur.

Samedi nous partons pour le plateau d’Emparis via le col du Chicot et déjà les premières gouttes nous accompagnent laissant rapidement la place au soleil pour le pique nique face a ce paysage majestueux. Direction le lac de Lérié, un grand classique du plateau d’Emparis, et à nouveau le ciel est menaçant. En fait on a passé la journée à enlever et mettre notre veste de pluie. Marie qui a du mal à suivre mais s’accroche au groupe, malgré une évidente difficulté à respirer et à produire un effort. Une pause s’impose à la Brèche avant de redescendre vers le refuge du Mas de la Grave. Le chemin n’est pas évident à suivre mais qu’importe on descend à travers les pelouses tapissées de fleurs. un pur régal.

Le refuge de Pic du Mas de la Grave a été réhabilité à partir de 2016 par 2 habitants du Chazelet, une belle et grande réussite qui est gérer de main de maître par Cécile, une jeune gardienne qui avec son copain Jean Marc qui font bien vivre ce beau refuge (un vrai coup de cœur de tous). Un endroit à conseiller sans modération.

Dimanche départ à 7h30, Michel a eu raison de mon enthousiasme à vouloir partir tôt. La nuit fût assez bonne sous la tente avec Caroline car nous nous avions été expédiés dehors, à cause de la limitation des places dans la refuge (covid19 oblige). 1 100 mètres de dénivelé du refuge au sommet et ça commence plutôt cool jusqu’au chalets de la Buffe avec nos « copains » patous. Montée jusqu’au Agnelé où on fait un pause sucre pour attaquer les 500 derniers mètres et déjà le souffle est plus court. A partir de là les choses sérieuses commence, j’ai l’habitude de dire qu’il n’y a pas de 3 000 facile, ça se vérifie un nouvelle fois. Michel (oui celui qui nous a fait lever 1 heure plus tard) c’est arrêté 2 heures plutôt que tout le monde, une « Michel » pour me faire monter dans les tours, et ça marche à tous les coups.

Pour tous les autres de la sueur , le cœur qui bat de plus en plus fort et de plus en plus vite, et au bout l’ultime bonheur d’être arrivé au sommet.

une vue à 360° sur les Massifs des Grandes Rousses, les Aiguilles d’Arves, la Meije (le Agneaux un peu plus loin) les Cerces, la Vanoise et même jusqu’au Mont Blanc (Bon dans les Alpes on le voit de partout). 3h15 du refuge pour monter à 3020 mètres , un bel effort récompense par une vue magnifique.

La Meije le matin

Redescente en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, pour retrouver Michel et Marie restée au refuge. Une bière salvatrice pour beaucoup et retour express vers le Chazelet. C’est dommage que ce magnifique endroit soit si loin mais on c’est promis d’y revenir en hiver pour faire de la raquettes et retrouver nos hôtes du refuge